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La Foi

La spiritualité a une place importante dans le monde connu, Septas. Si la liberté de culte est reconnue depuis le Traité de Réunification de l’an 0 ER, la Foi est la religion officielle de tous les royaumes et seule à avoir autorité suprême, ainsi, elle est représentée largement au travers d’édifices, du plus grand évêché à la plus petite chapelle, et de ses ministres, du Haut Cardinal au moine, sur tous les territoires. Elle est garante de la morale et des mœurs. Ces règles de conduite sont énoncées dans son livre sacré: “Les Enseignements”. 


Théologie


Le Créateur

Le monde et tout ce qui y vit fut créé par le Créateur. Figure paternelle suprême, il est omniscient et omnipotent, présent à chaque instant dans tout ce qui est. Il est symbole de bienveillance, d’amour et de pardon.


Le Réapparu

De son vrai nom Caldéon, il est prophète de la Foi, connu sous de nombreux autres noms comme le Devin, l’Envoyé ou encore le Sage. Plusieurs millénaires auparavant, cet homme d’âge moyen est retrouvé, inconscient, sur une plage à l’extrémité Sud-Ouest d’Arengold. Recueilli par un pêcheur, il est nourri et soigné. Une fois remis sur pied, il se met à prêcher l’amour, la tolérance et la paix entre les Hommes à qui veut l’entendre. Son discours intéresse et intrigue. Plus nombreux sont les curieux, de jour en jour. Un soir, il entre en transe, s’enferme chez lui et écrit frénétiquement. Cela durera cinq jours, sans interruption. Le livre qui en ressort se nomme sobrement “Les Enseignements” et l’on y trouve des principes de vie pour une harmonie entre les Hommes ainsi que sept grandes prédictions. Il présente le texte comme étant la parole directe du Créateur.

Caldéon parcourt alors les routes de Septas pour diffuser la Parole Divine dans le monde. Appuyée par l’accomplissement de miracles, sa légende croît, ainsi que le nombre de fidèles qui le suivent. On dit qu’il était capable de guérir par la parole, de prévenir incendies ou catastrophes ou encore de communiquer avec la nature.

L’évènement majeur de son existence est la réalisation de sa première grande prédiction. Il se rend aux mines de la Grande Muraille où il affirme qu’un séisme va provoquer la mort des quelques deux mille ouvriers présents sur place. Par sa parole, il parvient à en convaincre une grande majorité à évacuer les lieux. Mais quelques sceptiques restent. Ne voulant pas les abandonner, il tentera jusqu’au dernier moment de les convaincre, en vain. La catastrophe prédite se réalise et tue les trois cents ouvriers restants ainsi que Caldéon. A partir de là, les doutes disparaissent et il devient clair que sa parole est celle du Créateur. Le livre des enseignements devient sacré. 

L'histoire ne s’arrête pas là. Précisément deux cent ans plus tard, un vagabond est retrouvé dans le nord d’Arengold. Se référant aux peintures et sculptures faites de son vivant, ainsi qu’au pendentif qu’il porte autour du cou, il est reconnu comme étant Caldéon. Il a le même âge que lors de sa dernière apparition, mais il est en très mauvaise santé. Il termine sa vie quelques mois après, dans un monastère. Durant ce peu de temps,  il continuera de prêcher la parole divine à ceux qui viendront le visiter. Il est ensuite inhumé dans une crypte sous ce monastère, aujourd’hui oublié. La forme de son pendentif sera reprise pour créer le symbole de la Foi.





Les Enseignements

C’est le livre sacré de la Foi. Il traite de tous les aspects de la vie. vie personnelle, rapport aux autres, politique, guerre, métaphysique,... Considéré comme la parole du Créateur, il véhicule des idées de bienveillance, et d’amour envers autrui, d’accord entre les peuples, de miséricorde de et de pardon. Il est écrit sous forme de psaumes plus ou moins courts. Il est à noter que le Prédictions ne figurent plus dans les versions contemporaines du Livre s’étant toutes produites depuis.


Philosophie et mythologie


Le Livre des Enseignements donne des lignes de conduite de vie pour atteindre la paix et l’harmonie entre les Hommes. 

Pour le développement personnel de chacun, il y est promu, entre autres, la sagesse, la curiosité, l’éducation, la patience, la rigueur physique, le travail. 

On peut ensuite y trouver des règles sur les rapports humains, dans le cercle familial et dans l’entourage proche. On y trouve alors l’éducation, le soutien, le pardon, la bienveillance.

Le Livre s’attarde ensuite sur la civilisation et comment l’Homme doit gouverner l’Homme. Comment un chef doit mener son peuple par la vertu, en favorisant son éducation pour l’élever vers la prospérité et la paix. On trouve des règles sur la justice qui doit être impartiale mais sévère pour faire respecter les valeurs des enseignements précédents. Il y est longuement fait mention de la tolérance et la coopération entre les communautés et les cultures afin de maintenir la paix et la stabilité.


“Les êtres humains sont tous enfants du Créateur. Ils les aime également. Les êtres humains doivent s’aimer également.

Une fratrie doit vivre en harmonie pour l'intérêt de tous. Ainsi, l’amour, la tolérance mais aussi les concessions et les sacrifices de chacun envers chacun sont indispensables.

Dans cette recherche d’harmonie, La hiérarchie est nécessaire. Chacun a son rôle avec les avantages et les corvées qui en incombent. Il est inutile d’envier la condition de son frère ou de sa sœur.

La discorde peut exister dans une fratrie et c’est aux plus sages des enfants d’éduquer ceux qui s’égarent. Le sermon et la punition sont nécessaires à l’éducation.

Le mal causé entre frères et sœurs est intolérable. Il doit être puni en accord avec la gravité de l’acte et du mal causé.”


Extraits, “Les Enseignements”.

Alors que le Livre ne traite pas des sujets suivants, ils y sont admis dans la pratique religieuse. Concepts hérités de la foi pré-Caldéonienne mais en accord avec le culte du Créateur. 

l’Autre-Monde

Toute âme est issue du Créateur. Elle est envoyée dans le monde par Lui et retourne à Ses côtés à la fin de la vie. Caldéon ayant été trouvé inconscient sur une plage au bord de l’océan occidental, le mythe veut que le monde du Créateur se trouve au-delà. La croyance veut que les bonnes actions de son vivant donnent à une âme le pouvoir de traverser à nouveau cet océan pour rejoindre le Créateur. 

Si ce n’est pas le cas, elle est condamnée à errer en Septas. Potentiellement, ces esprits deviennent des tourmenteurs. Ils s'ancrent alors dans un objet ou même une personne en quête de force vitale pour pouvoir rentrer. Le possédé est reconnu par sa folie, ses actes et paroles incohérents. On tentera alors de le soigner en le libérant de l’emprise du tourmenteur par un exorcisme, administré par un ecclésiastique. 

A l’inverse, les meilleures âmes peuvent aussi être amenées à traverser l’océan à nouveau pour enseigner la vertu aux vivants. Elles peuvent alors se manifester sous forme d’esprit ou même reprendre une forme physique. Ces esprits sont appelés des saints. Ceci entraîne la possibilité dans la pratique de la Foi de vouer des prières et autres rites et symboles à des sous divinités ou esprits, souvent liés à la nature. D'ailleurs, Caldéon évoque brièvement dans le Livre la nécessité du respect de la nature. Dans certaines cultures, un sacrement peut être effectué avec la bénédiction d’un saint particulier.


Organisation de la Foi



Au fil des siècles, la Foi prend de l’importance. Impliquée de plus en plus dans la vie des civilisations, elle doit s’organiser. Il est important de connaître en premier lieu les grades des religieux.


Hiérarchie

Le Haut-Cardinal ou le Saint-Chef: Il est le chef suprême de la Foi. Il parle en Son nom et énonce les grandes règles de la pratique. Il siège en la cathédrale de la Clémence à Dara, capitale d’Emren. Chaque ordre religieux nomme à vie six représentants qui siègeront au collège du Saint-Chef. Le Haut-Cardinal est élu à la mort du précédent par ce collège lors d’un vote à bulletin secret où il est interdit de voter pour un membre de son ordre. Tous les dix ans, Le Saint-Chef nomme dans son ordre un Grand Recteur, qui sera son suppléant ainsi que trois autres recteurs, un pour chaque ordre restant.

En l’an 100 ER, le Saint-Chef est Théophile VII, issu de l’Ordre des Justes.

Les recteurs: les conseillers directs du Saint-Chef, sont nommés par lui parmi les cardinaux et évêques.

Les collégiens, ou cardinaux: Membres du Collège du Saint-Chef, ils sont nommés parmi les évêques des quatre ordres religieux.

Les évêques: ils gèrent la vie spirituelle d’un évêché.

Les paladins: Les paladins sont les généraux de la sainte armée. Ce sont des ecclésiastiques à part entière, formés dans la Foi, autorisés à effectuer tous les sacrements, mais ce sont également de féroces combattants, entraînés au combat et aux tactiques militaires dès leur plus jeune âge. Hiérarchiquement au même rang qu’un évêque, ils ne reçoivent d’ordre que du Collège du Saint-Chef.

Les prêtres: ministre religieux officiant dans leur diocèse, sous-division de l'évêché. 

Les Moines et Sœurs: vivant une vie de prière et de recueil depuis un monastère ou un couvent, ils n’ont pas d’autorité dans l’organisation de la Foi et ne sont pas autorisés à prononcer de sacrements. Ces communautés sont sous la direction d’un abbé ou d’une mère supérieure. Il existe quelques-uns de ces groupes, pas toujours acceptés, qui ajoutent une dimension guerrière à leur foi. Si reconnus par les instances supérieures, ses moines ou sœurs combattants peuvent faire partie de la sainte armée. A l’inverse, ils sont considérés illégaux et potentiellement pourchassés.


Ordres

Avec l’essor de la Foi dans le monde naquirent les différences d’interprétation des textes et enseignements. Quelques grands courants de pensées se distinguent et se groupent en ordres.

Les Justes: L’Ordre des Justes est le plus ancien et le plus important ordre reconnu en Septas. Ses deux cents mille membres sont établis partout dans le Monde Connu et détiennent de très nombreux Évêchés que les Justes gouvernent aux côtés des maires et des barons. Cette forte expansion tient au caractère extrêmement prosélyte de leur mission, qui les somme de convertir les masses à l’idée d’une Justice universelle. Selon la vision de l’Ordre, la Justice comporte trois niveaux superposés qui doivent garantir la paix entre les Hommes.

La Justice par la sécurité : l’Ordre dispose de sa propre armée de Paladins et de Soldats Saints, chargés de protéger les plus démunis dans les comtés de Septas et Austras.

La Justice par la santé : l’Ordre enseigne la pratique de la médecine à ses membres et propose des soins gratuits dans des dispensaires.

La Justice par la connaissance : l’Ordre a bâti des écoles et des couvents dans chaque comté du Monde Connu afin de faciliter l’accès à l’éducation des roturiers et des orphelins.

Bien que les pouvoirs des femmes soient très limités au sein de l’Eglise, les Justes vivent en communautés de frères et de sœurs, ces dernières étant souvent reléguées à des tâches subalternes.

Les Lumineux: Réunis au sein d’un ordre monastique masculin d’environ dix mille membres, les Lumineux cherchent à élucider les mystères du Monde. Cette inexorable quête de la vérité les amène à considérer la théologie et les sciences sur un même plan, comme des outils leur permettant d’accumuler toujours plus de connaissances. Leur doctrine qui implique rigueur, méthode et discipline, structure un mode de vie ascétique et loin du Monde, consacré à ce qu’il nomme leur Grand Ouvrage. Ce Grand Ouvrage consiste à ériger au moyen des techniques les plus avancées, une immense forteresse monastique destinée à protéger l’ensemble des savoirs du Monde Connu.

Les Fils de la Sagesse du Livre: Les Fils de la Sagesse du Livre constituent un ordre monastique très conservateur et dogmatique de quelques dizaines de milliers de membres. Dans les campagnes du Monde Connu, de grands monastères abritent des congrégations de moines masculins, tournés vers la pratique des Saintes écritures. Les Fils se divisent en deux corps de métiers : les Libraires, qui produisent de la connaissance théologique et investiguent les manifestations divines à travers le Monde. Les Brasseurs, qui cultivent le houblon et produisent une bière réputée, vendue dans les villes afin d’assurer leur autonomie financière. Les Fils de la Sagesse du Livre se définissent comme un Ordre au plus proche des Textes Saints. Ils sont considérés par d’autres comme une communauté xénophobe et phallocrate, qui masque ses angoisses derrière le paravent d’un mode de vie autarcique. Leur savoir-faire de brasseur les protège malgré tout d’attaques trop virulentes de la part des populations ou d’autres congrégations religieuses.

Les Adorateurs du Temple: Les Adorateurs du Temple forment une confrérie prosélyte marginale, mais qui jouit d’une grande influence en raison du soutien important apporté par de très nombreux nobles et notables à travers le Royaume. La confrérie ne dispose d’aucun ancrage territorial et fonde son action sur la mobilité de ses membres. Néanmoins les Adorateurs du Temple se réunissent chaque année autour des ruines du temple d’Ashran, Déesse antique de l’ordre et de la nature pour évoquer les dérives du Monde moderne et les moyens d’y remédier. Esclavagistes, autoritaires et puritains, les Adorateurs du Temple refusent de voir le Monde évoluer car le changement entraîne inéluctablement vers le chaos. Ils croient en un ordre des choses imposé par la nature, une hiérarchie entre les classes, les races, les sexes par exemple. Les hommes et les femmes peuvent intégrer l’Ordre, mais celui-ci interdit formellement le contact physique et la conversation entre personnes de sexes opposés.

Territoires et armée


La Foi possède ses propres terres et bâtiments. Chaque ordre a établi son siège dans une province octroyée par le Roi. Ces territoires varient en superficie en fonction des ordres et de leur importance. 

Septas est divisé en évêchés, circonscriptions dirigées par un évêque. Celui-ci siège depuis une cathédrale. Les jardins et bâtiments autour de cet édifice sont propriété de la Foi. 

Les évêchés sont eux mêmes divisés en diocèses qui sont tenus par un prêtre qui administre depuis une église ou une chapelle. L’intérieur de ces édifices est considéré propriété de la Foi. 

Ca et là à travers le monde, des concessions monastiques sont accordées aux ordres pour leur accorder une certaine présence territoriale. Ces monastères et couvents sont gérés par des abbés ou des sœurs supérieures.

Tout ce qui se passe sur les terres de la Foi est hors de portée de la juridiction des royaumes dans lesquels elles se trouvent. Il est possible d’y trouver refuge ou asile selon la volonté des religieux de vous y accueillir.

Tout acte de violence ou présence militaire étrangère dans leur enceinte peut être assimilé à un acte d’agression envers la Foi.

Pour défendre ses propriétés, le clergé possède sa propre armée: la Sainte Armée. Elle est constituée de soldats de métier, qui, malgré les symboles présents sur leurs armoiries, ne sont pas des ecclésiastiques. Au sommet de la chaîne de commandement on trouve les Paladins. Généraux en chef de la Sainte Armée, ce sont des ministres de la Foi à part entière. Formés aux dogmes religieux depuis leur plus jeune âge, ce sont des théologiens érudits et potentiellement fanatiques de leur ordre. Ils sont habilités à effectuer tous les sacrements et rituels de la Foi. Enfin, ils sont forts d’un entraînement militaire rigoureux. Fins bretteurs et tacticiens militaires, ce sont de redoutables adversaires.


Symboliques et Rites


“Au nom du Créateur, de Sa Sainteté le Réapparu et de leur Saint Enseignement, tous les Hommes se soumettent à Leur Volonté. Grâce à Eux.”

Phrase rituelle des cérémonies religieuses.


La symbolique familiale est au cœur de la mythologie de la Foi. Les membres du clergé s’appellent Frères et Sœurs entres eux et on doit les nommer ainsi lorsque l’on s’adresse à eux, quel que soit leur rang.


Messes et prières

La Foi impose une messe publique le dimanche matin à 11h. Elle est décomposée en une éloge commune à la gloire du Créateur, la citation et le commentaire d’un extrait des Enseignements, Un sermon de l’officiant sur une situation politique ou sociale du moment, un moment de pardon collectif avec rappel de la fraternité de tous les êtres humains et enfin une prière choisie par l’officiant.

La messe est un moment de recueil et d’humilité. La symbolique voudrait que chacun vienne modestement mais ce moment de rassemblement commun pousse chacun à se démarquer socialement du reste de ces concitoyens. On constate finalement que cet instant de partage se transforme en un étalage de richesses pour les plus aisés.

Les membres du clergé sont soumis à trois prières, communes ou non suivant où ils se trouvent, par jour: les matines à 6h, les méridiennes à midi et les obscures à 21h.

Sacrements

Il existe trois sacrements dans le dogme de la Foi qui jalonnent la vie du fidèle:

L’accueil : Effectué à n’importe quel moment dans la vie. Coutumièrement, au plus tôt après la naissance. La cérémonie de l’Accueil célèbre l’arrivée dans le monde d’un nouveau frère ou d’une nouvelle sœur sous la protection et la guidance du Créateur. Lors de la cérémonie, l'aspirant accueilli est plongé dans l’eau et en ressort sacré, symbolisant la traversée de l’océan, de l’Autre-Monde vers le Septas.

Le mariage : En Septas, il est autorisé de pratiquer la religion et les coutumes que l’on souhaite. Mais le Foi est la seule religion officielle. Ainsi, pour qu’une union soit officielle elle doit être également être reconnue et célébrée par un officiel de la Foi. Cela suppose de l’inclure dans la cérémonie coutumière locale pour qu’il y prononce son sacrement, même succinct, ou d’organiser une deuxième cérémonie.

Le départ : Effectué pré ou post mortem, ce sacrement permet d’accompagner l’individu vers son retour au Créateur. Au mieux, lors de la cérémonie, le corps du défunt est placé sur une embarcation et envoyé vers les océans. Si cela n’est pas possible, une mêche de cheveux ou un effet personnel est saisi et devra être jeté à l’eau pour donner la force à l’âme de retourner dans l’Autre-Monde. Seul un accueilli peut prétendre à ce sacrement.

En dehors des sacrements, un clerc possède d’autres prérogatives.

L’excommunication : Ne peut être prononcée que par les évêques, paladins, cardinaux et le haut-cardinal. C’est la sanction ultime que le clergé peut administrer. Elle entraîne une destitution de tous les sacrements et l'impossibilité d'en recevoir. L'excommunié est considéré comme un paria et perd également, de fait, sa réputation et ses privilèges. Cette sanction peut être levée après concertation d'une assemblée de clercs. Les sacrements sont réinstaurés. Il est possible d'excommunier non pas une personne mais tout un territoire. Une fois dans l’Histoire, un duché entier fut excommunié pour une affaire de coucherie du Duc. L’impossibilité de prononcer le sacrement du départ dans tout le duché et donc de se débarrasser des corps contraint le Duc à se plier à la volonté de l’évêque relativement rapidement.

L’exorcisme : Peut-être effectué par tous les membres du clergé sauf les moines et sœurs. Lorsque quelqu’un présente des signes de possession par un tourmenteur, il est amené au clerc le plus proche. Ce dernier devra diagnostiquer la possession et effectuer un exorcisme pour libérer l’individu de l’âme errante. La cérémonie est censée rendre à l’esprit la force de retourner auprès du Créateur et soigner le possédé.


Missions de la Foi


La justice : “la Foi est le guide et garant des valeurs morales en Septas” ainsi dispose le  Traité de Réunification. Les membres du clergé sont donc appelés, dans certains cas, à être membres d’un tribunal de droit commun. De plus, la Foi est seule compétente pour gérer sa propre justice. 

La charité : Conformément au message d’entraide et de bienveillance des paroles saintes, le clergé se donne pour charge d’aider les plus démunis. Aux abords des lieux saints,

Il est courant de trouver des structures dédiées à l’accueil des populations dans le besoin. Leur est fourni un modeste confort et parfois un repas.