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Politique et Société

Les Bryméens.

 

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Les Bryméens, habitants du royaume de Brym, sont enveloppés d'une aura énigmatique et mystérieuse qui intrigue le reste de Septas. Leur réputation d'être à la fois dangereux et isolés a contribué à forger une image fascinante et parfois inquiétante de ce peuple. Profondément enracinés dans leur territoire inhospitalier, les Bryméens se montrent réticents à quitter les confins de leur royaume, ce qui ne fait qu'ajouter à leur mystère.

Deux facettes distinctes caractérisent les Bryméens, révélant leur diversité au sein de leur territoire. Au sud, dans les forêts de Clairvent et des Bois des Damnés, se trouvent les populations tribales, vivant en harmonie précaire avec la nature sauvage qui les entoure. Ces tribus, souvent organisées en petits villages dispersés, vivent dans des conditions modestes et difficiles. Leur accueil est peu amical envers les étrangers, se méfiant des influences extérieures qui pourraient perturber leur mode de vie traditionnel. Reconnaissables par leur atours issus de la chasse, essentiellement en peaux et fourrures.

Plus au nord, une autre facette des Bryméens émerge, avec une population marquée par des différences plus frappantes. Ces habitants du nord se distinguent par leur peau pâle, leurs cheveux bruns, arborant des tatouages rituels complexes et symboliques. Ils affichent une apparence austère et résolue, reflétant la nature sévère de leur territoire. Habillés de vêtements très sombres, souvent ornés de fourrures.

Les Bryméens, en général, sont considérés comme des isolationnistes, préférant préserver leur mode de vie et leurs traditions au sein de leur royaume. Leur réputation de méfiance envers les étrangers peut être interprétée comme une réponse à l'hostilité de leur environnement. Cette attitude, associée à leur apparence distincte et à leur culture unique, a contribué à alimenter le mystère qui entoure ce peuple fier et résilient.

Leur vie est avant tout une lutte quotidienne pour la survie au sein d'un environnement impitoyable. Leurs journées sont largement consacrées aux activités essentielles nécessaires à leur subsistance, laissant peu de place aux moments de détente. Les lieux de regroupement sont rarement animés, reflétant la rigueur de leur existence.  Chaque moment est précieux, chaque ressource est précieuse, et chaque geste est imprégné d'un sens de nécessité et de prudence. 

Les rares moments de convivialité permettent aux Bryméens de renforcer leurs liens sociaux, de partager des récits et des anecdotes, et de puiser dans une camaraderie forgée dans l'adversité. Cependant, un étranger aurait du mal à faire la différence entre un mariage et des funérailles.

Bien que leur mode de vie puisse sembler austère et marqué par la nécessité, les Bryméens ont développé une résilience et une force intérieure qui les définissent. Leurs valeurs sont enracinées dans la survie, la solidarité et la préservation de leur identité unique. Chaque geste, chaque moment de répit, est un acte de défi lancé à la nature hostile qui les entoure.


L’Economie


L'économie du royaume de Brym est indissociable de son environnement impitoyable. Axée sur les besoins fondamentaux, elle se concentre sur la production et le commerce de matières premières essentielles à la vie. Le bois de chauffage et la nourriture constituent les piliers de cette économie de subsistance, garantissant la chaleur des foyers et le ravitaillement des habitants.

L'artisanat élaboré et l'expression artistique ont peu de place au sein de cette économie. Les ressources limitées et les priorités vitales laissent peu de marge pour la créativité et l'embellissement. Les Bryméens mettent l'accent sur la fonctionnalité et l'utilité, créant des objets simples et pratiques pour répondre à leurs besoins immédiats.

La politique isolationniste du royaume limite considérablement le commerce extérieur, favorisant l'autosuffisance et la préservation de leurs ressources rares. Cependant, quelques activités se démarquent. Les tatoueurs bryméens, célèbres pour leurs compétences et leurs tatouages rituels complexes, peuvent gagner une renommée au-delà des frontières et vendre leurs services à des clients étrangers. 

De même, les qualités de résistance aux épreuves des Bryméens sont recherchées au-delà de leur royaume. Les mercenaires et les esclaves sont réputés pour leur capacité à faire face aux conditions difficiles et à surmonter les défis, ce qui en fait des atouts précieux dans des domaines tels que la guerre ou les travaux pénibles.

En somme, l'économie de Brym est une économie de survie, enracinée dans la lutte quotidienne pour faire face à un environnement hostile. Si elle limite les extravagances artistiques et le commerce extérieur, elle encourage des compétences uniques et des qualités de résilience qui distinguent les Bryméens au sein de Septas.


Monarchie et pouvoir


Jusqu'à 100 ER, Le pouvoir au sein du royaume de Brym reposait entre les mains du couple royal, le roi Shirk Vos Gritfir et la reine Elena Vos Gritfir. Malgré leur relative jeunesse et l'absence de descendance, leur autorité semblait incontestée au sein du royaume. Mais lors des festivités de Meredrynn, le Roi du Monde Connu, Teldar VI, les priva de leur titre au profit du Duc veuf Magnus Arenson, entrainant un conflit armé entre les deux prétendants et ceux qui leurs sont loyaux.

Le Roi gouverne depuis le château imposant qui domine la ville de Gritfir. La demeure royale incarne à la fois la majesté et l'austérité du pouvoir en Brym. Perché sur un promontoire, il surplombe la ville et rappelle aux habitants et aux visiteurs la présence constante de la royauté. Les rares apparitions publiques du couple royal sont souvent entourées de cérémonies sobres et solennelles. 

L'organisation politique du royaume de Brym est relativement décentralisée. Les ducs et comtes, encore appelés Jarls à certains endroits, exercent avec une certaine autonomie vis-à-vis de la monarchie. Chacun étant responsable de la gestion et de la protection de sa propre région. Cette autonomie relative leur permet de prendre des décisions locales en fonction des besoins et des réalités spécifiques de leur territoire. Cela se traduit parfois par des lois et des politiques différentes d'une région à l'autre, en fonction des ressources disponibles et des défis particuliers auxquels chaque région est confrontée.

Les nobles contribuent à renforcer le fin tissu social de Brym. En tant que chefs locaux, ils servent de points de référence pour la population et jouent un rôle important dans la résolution de conflits, la distribution des ressources et le maintien de l'ordre. Leur autorité est souvent basée sur des traditions ancestrales, la loyauté des habitants et leur capacité à maintenir un équilibre entre les besoins individuels et les intérêts du royaume dans son ensemble. 

Dans l'ensemble, le système politique décentralisé de Brym reflète l'harmonie complexe entre la monarchie et les autorités locales. Cette structure offre une flexibilité et une adaptabilité nécessaires pour faire face aux défis uniques posés par l'environnement du royaume mais l’éloignement et l'isolement de chaque contrées favorisent les jeux de pouvoirs internes. Les prises de pouvoir dans la trahison et le sang sont fréquentes.


Relations notables avec les autres royaumes


Les relations de Brym avec les royaumes voisins d'Arengold et d'Emren sont  marquées par des tensions et des conflits politiques, en particulier dans la région frontalière avec les comtés de Willburg et de Valclair. Cette région, riche en ressources précieuses, a attiré l'attention des Bryméens, en particulier les mines qui appartiennent à la famille Von Sydow, un Arenish.

Loin d’en faire un conflit ouvert entre les royaumes, cette tension a engendré des escarmouches et des affrontements militaires, avec des bandes de pillards bryméennes et le défenseurs d'Arengold. La nouvelle monarchie de Brym, proche du Roi des Rois, tentera de résoudre ce problème.

A l’Est, les relations entre Brym et Rorogoth se caractérisent par une étonnante sérénité. La rigueur inhérente à la vie de ces deux peuples a instauré une méfiance respectueuse. Préférant éviter les conflits inutiles, les royaumes ont développé une coexistence presque pacifique, ce qui est particulièrement surprenant lorsqu’on connaît la philosophie de la plupart des Rorgoth. Cette relation empreinte de ce que l’on pourrait associer à du respect, trouve sa source dans la reconnaissance partagée de la nature implacable de leurs territoires, engendrant une cohabitation marquée par le désir de préserver une existence déjà précaire plutôt que de s'engager dans des confrontations stériles.